Le gouvernement indien a demandé à WhatsApp d'«intervenir immédiatement» pour empêcher le réseau social d'être utilisé pour propager des rumeurs, comme celles qui seraient à l'origine de multiples attaques mortelles à travers le pays. Des foules en colère et avivées par des propos lus en ligne ont attaqué et tué au moins 20 personnes dans plusieurs États indiens, principalement dans des villages ruraux. Des messages viraux accusaient les victimes d'appartenir à des gangs de ravisseurs d'enfants. Même si les autorités indiennes ont expliqué que les rumeurs étaient fausses et les victimes innocentes, des vidéos de ces attaques brutales se sont propagées à travers le pays. Le gouvernement aurait indiqué «en termes clairs» à WhatsApp qu'elle doit «intervenir immédiatement pour mettre fin à cette menace». Un responsable de WhatsApp aurait déclaré au quotidien de langue anglaise Indian Express qu'il s'agit d'un «problème de santé publique» qui dépasse la responsabilité «d'une seule entreprise technologique».